Hello tout le monde ! Ce soir, je ressens le besoin d’écrire, de confier cette étape de notre vie, celle qui nous conduit de Béziers à Paris. Parfois, la vie nous pousse à faire des choix que l’on n’aurait jamais imaginé faire, comme remonter dans la capitale, en région Île-de-France. Béziers n’était pas seulement un lieu de vie, c’était notre refuge, notre cocon, mais surtout, c’était la ville de notre rencontre. C’est ici que nos chemins se sont croisés pour la première fois, que nous avons appris à nous connaître, à nous aimer. Nos premières années de vie commune, nous les avons passées ici, construisant peu à peu les fondations de ce qui allait devenir notre histoire. Cette ville, cette région plutôt, renferme des souvenirs inestimables. Mais plus encore, il y a notre villa, cette maison que nous avons rénovée avec amour et patience. Nous avons passé des journées entières à casser, nettoyer, rénover cette maison qui a vu grandir nos rêves. Vendre cette maison aujourd’hui n’est pas une simple transaction immobilière, c’est un adieu. En fermant la porte de cette villa pour la dernière fois, j’ai ressenti une profonde mélancolie. Cette maison était bien plus qu’un toit ; elle était le témoin silencieux de nos espoirs, de nos joies et de nos défis, mais aussi toutes nos soirées passées avec nos amis et nos familles. L’idée de laisser tout cela derrière nous m’a traversé le cœur comme une lame. Mais, paradoxalement, cette mélancolie est empreinte d’une certaine paix. C’est le signe que cet endroit a compté, qu’il a eu un impact sur nos vies. Et même si nous devons le laisser derrière, les souvenirs, eux, nous accompagneront partout où nous irons. Paris, la ville où l’on a été mutés pour le travail, est une décision qui n’a pas été facile à prendre, mais qui s’imposait. Nous savions que cette mutation changerait notre quotidien, qu’elle nous sortirait de notre zone de confort. Mais nous avons également vu cette opportunité comme un tremplin vers quelque chose de plus grand. En passant par Paris, c’est comme si la vie nous ouvrait la porte à de futurs projets que nous envisageons par la suite. Nous n’y sommes pas encore, mais nous sommes obligés de passer par là pour pouvoir réaliser notre rêve. (Nous en saurons plus dans les mois à venir !). En quittant Béziers, je ne ressens pas de regret, seulement une gratitude profonde. Gratitude pour tout ce que cette ville nous a apporté, pour les souvenirs indélébiles qu’elle nous a offerts. Paris nous attend, et avec elle, un futur encore à écrire, j’espère pour quelques mois. C’est avec le cœur lourd mais plein d’espoir que nous nous lançons dans cette nouvelle aventure parisienne.
Aujourd’hui, nous fermons une porte importante de notre vie, celle de notre villa à Béziers, pour en ouvrir une autre à Paris. Et même si la mélancolie nous accompagne, c’est avec un esprit ouvert et des rêves pleins la tête que nous avançons, prêts à embrasser ce que l’avenir nous réserve.
